Une proposition pour vivre le carême
Donner du temps pour l’autre et se laisser habiter par le temps de l’autre
Le professeur Jean-Daniel Causse nous suggère à juste titre de verser devant soi ce que l’on a reçu ; car on ne peut pas rendre ce que l’on a reçu et on n’a pas à le rendre. On peut seulement le donner. On peut en toute gratuité verser devant soi, vers l’autre, ce qui a été reçu. Ce n’est pas une dette qui renverrait à l’idée du « remboursement ». Ici, il s’agit donc de donner ; « donner » dans le sens de « donner pour de bon. » «Donner » indique ici une remise sans reprise. Ainsi, en donnant ou en recevant, on croit que ce qui a été donné a vraiment été donné. On ne s’apprête pas à le rembourser ni à le réclamer, mais on se dispose pour en vivre.
C’est donc dans cette dynamique que l’Équipe de Coordination du Tisonnier vous propose pour ce temps de Carême de donner du temps pour l’autre, mais aussi de se laisser habiter par le temps de l’autre.
En pratique, voici ce qui est suggéré
Nommer explicitement une personne pour qui vous désirez donner du temps pendant ce Carême
Lors de l’Eucharistie du 17 mars (10 h au Patro), les noms de personnes désignées seront déposés sur l’autel
Pendant tout le temps de Carême, outre la prière, réservez une ou deux visites pour les personnes choisies.
Il est aussi possible de se joindre à un organisme qui propose des visites aux personnes seules.
La démarche sera terminée (symboliquement) à la fête de Pâques.
Bon temps de Carême à toutes et à tous !