La résurrection au dernier jour : faut-il y croire ?
- letisonnier
- il y a 11 minutes
- 2 min de lecture

La résurrection au dernier jour… Voilà un mystère qui semble lointain, presque irréel. Un projet d’éternité qui défie notre foi, surtout dans un monde pressé, accroché à l’instant. « La vie après la mort » n’est pas un sujet tendance. Elle ne fait pas la une, ne fait pas vibrer les foules. Elle n’est ni virale ni « sexy ». Alors, chacun y va de son approche, de ses doutes, de ses silences.
Et pourtant, l’Évangile de ce dimanche (Jean 6, 37-40) nous déplace. Jésus y parle de la résurrection au dernier jour, mais sans nous imposer d’y croire comme à une doctrine froide. Il nous invite d’abord à le voir, lui, le Fils. Et à croire en lui. Le reste, c’est-à-dire : la résurrection, la vie éternelle, c’est lui qui s’en charge.
Il y a là une pédagogie divine : la foi naît de la rencontre. Avant de croire, il faut voir. Voir le Fils dans nos vies, dans nos rues, dans nos blessures et nos joies. Le voir donner à manger aux affamés, guérir les malades, relever les exclus, consoler la veuve et l’orphelin. Le voir dans les gestes simples, dans les visages fatigués, dans les mains tendues.
C’est en le rencontrant, en l’accueillant dans notre quotidien, que la foi en la vie éternelle prend chair. Non comme une idée abstraite, mais comme une promesse vivante, enracinée dans l’amour.
Prière
Seigneur, Donne-moi la grâce d’ouvrir les yeux, de te reconnaître dans les visages croisés, dans les gestes partagés, dans les silences habités. Fais de ma vie un lieu de rencontre avec toi, pour que, dès aujourd’hui, ton Royaume prenne corps. Et qu’au dernier jour, je me tienne devant toi, non comme un étranger, mais comme un ami que j’ai appris à aimer. Amen.
Gaston Mumbere Coordonnateur du Tisonnier de Québec







Commentaires