Suis-je tenté d’être sur tous les fronts ?
- letisonnier
- 19 sept.
- 1 min de lecture

« Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » (Luc 16,13)
Ces mots soulèvent une question essentielle : où est mon cœur aujourd’hui ? Suis-je tenté d’être partout, de répondre à toutes les sollicitations, de plaire à tous les maîtres au risque de me perdre moi-même ?
Le paradoxe est très actuel : le désir de tout embrasser – Dieu, le travail, les relations, les ambitions. Le gérant malhonnête cité dans cet évangile, bien qu’injuste, est loué pour sa lucidité et sa cohérence : il agit là où ça compte, là où il sera accueilli. Il ne se disperse pas.
D'où cette question : qu’est-ce qui compte pour moi aujourd’hui ? Un seul semble essentiel. Lequel ?
Pour aller plus loin, voici d’autres questions à méditer
· Le lieu de l’accueil : où suis-je accueilli pleinement, sans condition ? Où puis-je accueillir les autres en vérité ?
· Le maître que je sers : est-ce Dieu, l’argent, le regard des autres, ou une quête intérieure plus profonde ?
· La fécondité de mes choix : est-ce que mes engagements portent du fruit ? Ou suis-je dans une agitation sans arrêt ?
Seigneur, donne-moi la sagesse de choisir ce qui compte. D’être là où Tu m’attends. D’aimer sans me disperser.
Gaston Mumbere, coordonnateur
Commentaires